Nous connaissons, pour la plupart d’entre nous, certains endroits qui, pour notre plus grand bonheur, nous permettent de prolonger nos saisons de motoneige. Encore faut-il avoir le temps et le goût de faire la route pour y accéder, en plus de posséder une remorque, à moins de demeurer en altitude et d’avoir un accès direct aux sentiers.
De plus, comme nous recevons de la pluie durant la période des Fêtes, et ce, chaque année, il est évident que si nous voulons faire de la motoneige, on doit se déplacer. Je veux donc partager avec vous les endroits où j’aime commencer et terminer mes saisons selon l’accumulation de neige et les conditions.
Secteur les Escoumins
Bien que pour nous l’aller-retour représente un déplacement de 700 km de camion, nous n’avons jamais été déçus de nous y rendre pour profiter des belles conditions d’enneigement et de la qualité des sentiers. Le Club sportif des bouleaux blancs est d’ailleurs très actif sur internet, il est facile pour nous d’obtenir des informations à jour. En plus de pouvoir s’offrir un repas chaud, nouveauté de cette année, nous pouvons y faire le plein d’essence.
Il est possible d’accéder aux Monts-Valin, d’y faire le ravitaillement d’essence et de prendre un bon repas. Nous savons tous que beaucoup de motoneigistes aiment fréquenter les Monts-Valin tout au long de la saison. Personnellement, il s’agit d’un endroit que j’évite le plus possible depuis plusieurs années, sauf lors de nos escapades en provenance des Escoumins où nous pouvons y faire une randonnée en matinée afin d’éviter le plus gros de l’achalandage.
Il y a aussi l’option de se diriger vers l’est du côté de Forestville et Baie-Comeau. Ceci nous permet de pouvoir parcourir de bonnes distances et de faire de belles randonnées dans des sentiers variés offrant de beaux points de vue.
Réserve faunique des Laurentides
Accessible facilement par la route 175, le stationnement est possible à l’Étape et, nouvellement, au camping La Loutre situé juste à côté. Pour plusieurs, ce déplacement est également l’occasion de perpétuer la tradition par un arrêt à l’Étape. Après quelques bordées de neige, le départ peut se faire du lac Beauport, de Sainte-Brigitte-de-Laval, de Saint-Férréol-des-Neiges ou de la Côte-de-Beaupré.
Côté est, les sentiers de l’AMAP (Association des motoneigistes de l’Arrière-Pays). Un club proactif, à l’écoute de ses membres et pour qui la communication est importante. On peut le constater avec leur présence marquée sur les médias sociaux et les nombreux messages de leur part. Le surfaçage débute tôt en saison et s’étire généralement jusqu’en avril. L’AMAP est également un partenaire important de l’événement Ride des manches courtes depuis de nombreuses années et je tiens à les remercier à nouveau de leur implication.
Côté ouest, direction Saint-Raymond. Il s’agit généralement de notre première randonnée à chaque début de saison. Nous avons l’habitude d’apporter de l’essence pour prolonger nos randonnées et éviter d’avoir à retourner à l’étape pour le ravitaillement, car il n’est pas rare que le tronçon de 6 km pour rejoindre l’étape soit très bosselé en raison de l’achalandage élevé. C’est aussi l’occasion d’apporter un lunch et d’en profiter pour se réchauffer au relais du lac Champlain ou au relais Sainte-Anne. Ces endroits sont populaires auprès des motoneigistes et nous permettent de socialiser. D’ailleurs, nous y rencontrons régulièrement des gens que nous connaissons. J’aimerais également souligner le travail du club de Saint-Raymond non seulement dans les sentiers, mais aussi pour leur communication sur internet. Il est facile d’y trouver les informations à jour.
Direction nord vers Hébertville, le secteur des Portes de l’enfer offre généralement de bonnes accumulations de neige. Lorsque le relais Mont-Apica est ouvert, nous avons accès à de l’essence et au service de restauration. Il s’agit d’un relais très prisé par les motoneigistes qui sont très nombreux à le fréquenter. Il peut parfois même être difficile d’avoir une place à l’intérieur pour manger.
La région de Charlevoix
La belle région de Charlevoix nous offre plusieurs possibilités de points de départ. Nos préférences sont Saint-Urbain et dans les hauteurs de Clermont afin de bénéficier d’une accumulation de neige plus favorable. Les paysages sont magnifiques. Malheureusement, il est parfois compliqué de trouver les informations à jour concernant les sentiers.
Certaines personnes aiment profiter de l’occasion pour aller au casino. Pour les motoneigistes dont les autres membres de la famille ou amis ne pratiquent pas la motoneige, il est possible également de skier à proximité, ce qui apporte une belle flexibilité pour les gens de l’extérieur qui voyagent et dont les activités doivent être variées.
Plus au nord, nous pouvons accéder à la région de Saguenay et particulièrement à l’Anse-Saint-Jean, où nous avons accès à un restaurant et à un poste à essence. Il s’agit d’un excellent choix de destination et nous y allons chaque année.
En conclusion, le problème principal que nous rencontrons avec les années est l’accès parfois limité et même impossible aux villes et villages environnants. Le manque de neige en basse altitude peut compliquer les déplacements pour le ravitaillement en essence ou même pour profiter d’un repas dans un relais ou un restaurant. Il faut donc être prévoyant si on veut éviter certains désagréments.
Je souhaite vous rappeler qu’il est de notre devoir de rester dans les sentiers fédérés et de faire notre possible pour préserver les droits de passage. On doit également respecter l’environnement, incluant la présence d’animaux sauvages. N’oubliez pas qu’ils sont chez eux, nous sommes les intrus et il ne faut pas les pourchasser.
Bonne saison, amis motoneigistes! Profitez de l’hiver et des superbes paysages qu’il nous offre. Soyez prudents et surtout n’oubliez pas que faire de la motoneige est un privilège et non un droit!